Flow d'optimisme
Hier soir, j'ai dû aller au supermarché, ce que je ne fais que tous les .... quelques mois, quand mes placards sonnent vraiment le creux. Comment ça, tout le monde s'en fout ? Mais moi ça me traumatise, à tel point que je vise toujours les vacances scolaires pour l'expédition ravitaillement, comme ça il y a moins de monde et c'est plus vite expédié. OK, tout le monde s'en fout...
Première consolation : je suis tombée sur une petite caissière toute mignonne, toute souriante.
Deuxième grosse consolation : j'en ai profité pour passer à la Maison de la Presse et acheter le nouveau magazine Flow qui me faisait de l'oeil, avec ses pastilles de couleurs et ses promesses de douceur.
J'ai juste picoré dans les quatre rubriques : Belles rencontres, Esprit libre, Petits plaisirs et Douceur de vivre. Des choses qui parlent, n'est-ce pas ? Et ce que j'en ai lu pour le moment m'a bien contentée. Le magazine est rempli de jolis papiers, de couleurs pétillantes, d'images qui font du bien et de dames qui donnent de l'inspiration. Ce qu'il n'y a pas : de la pub, le dernier régime pour l'été, des tests de crèmes qui font rajeunir et de la mode jetable. Et ça aussi, en ce qui me concerne, c'est un très bon point.
Comme ça, un premier coup de coeur ? Pour Natasha Boel et ses boîtes foutraques. Elle dit "Mon atelier est un incroyable méli-mélo de cartons, de livres, de tissus, de journaux, de cartes et de projets anciens. C'est au beau milieu du chaos que je crée les plus belles choses, sans trop avoir à réfléchir si tout va bien ensemble." Et elle a conçu en prime un joli carnet à noter plein de choses.
Il m'en reste plein à lire et à découvrir mais je veux prendre le temps de déguster. Prendre le temps justement, résister à l'injonction, avoir soin de soi, ce sont deux ou trois choses que j'ai picorées au fil des pages et qui m'ont joliment réjouie.
Le thème de ce numéro-ci : donner et recevoir (celui du prochain : courage et vulnérabilité). La citation qui m'a accrochée est de Colette : Quelle vie merveilleuse fut la mienne ! Si seulement je m'en étais rendu compte plus tôt !
Pour le moment, Flow n'a qu'un défaut à mes yeux : jusqu'ici je me trouvais plutôt hors des clous avec ma propension à la lenteur et à la rêvasserie. Souvent même gnangnan à vouloir plutôt tourner la tête vers les jolies choses et ignorer les râleurs de tous poils. Ça me convenait tout à fait d'être démodée ;-) Zut... raté !