Facebook et moi
Or donc, je suis partie pour un week-end cartonnage en Auvergne. Comme ça fait du bien de rompre un peu avec le travail, qu'il y a des merveilles à admirer sur la route, des amis qu'on voit trop rarement et des maisons douces très difficiles à quitter, le week-end s'est en réalité transformé en une semaine tout entière d'escapade.
Je vous laisse donc avec un billet programmé pour ne pas casser la petite habitude du week-end ;-) Et puis je resterai probablement sur internet par le biais de Facebook, ce qui prouve que j'ai bien évolué (pour ne pas dire reviré) sur le sujet. J'étais, je dois le dire, extrêmement réticente mais comme d'habitude, il s'avère qu'il vaut toujours mieux se faire une opinion par soi-même.
Je me suis rendu compte à l'usage que j'en faisais exactement ce que je voulais, à condition d'être extrêmement sélective sur mon fil d'actualité. Exeunt les mignons petits chats, les maximes gnangnan, les opinions péremptoires au ras des pâquerettes et les informations que personne n'a pris la peine de vérifier : je me désabonne aussi vite que mon ombre ;-)
En revanche, je l'utilise comme un superbe outil de veille sur les sujets qui m'intéressent et, la sérendipité aidant, je découvre de nouveaux univers qui m'interpellent et me lancent sur des chemins insoupçonnés. Un certain nombre des sujets que j'aborde ici, quand je quitte le terrain de la mercerie ancienne, viennent de pistes levées sur Facebook.
J'y partage aussi. Oh ! rien de la sphère personnelle. D'ailleurs j'ai réglé le problème une fois pour toutes : mes statuts sont publics sans exception, en sorte que je ne risque pas de me laisser aller à l'illusoire sensation de m'adresser à un cercle privé, ce qui à mon sens pourrait être le véritable piège. Ce que je publie étant accessible à tout un chacun, il n'y a pas de meilleur garde-fou pour m'inciter à la retenue.
Bref, tout ça pour dire que si vous le souhaitez, vous pouvez me suivre ici. Il n'y a même pas d'obligation de me demander comme amie, il suffit de s'abonner et je n'ai pas mon mot à dire ;-)
Pour donner une idée à celles d'entre vous qui n'ont pas (encore ?) de compte Facebook, voici un petit échantillon de mes publications au cours du dernier mois. Ce sont à la fois mes photos et le partage de coups de coeur glanés sur la toile.
Les beaux découpages de Shamekh Bluwi
Quelques objets du très riche fonds du Cooper-Hewitt museum :
un carnet de teinturier et un rare sampler de boutonnières
J'ai fait des confitures abricot / amandes ;-)
Pas d'origine identifiée... mais la nacre, comment résister ?
Le boulot m'a entraînée parmi les vignobles de la Côte-d'Or
Merveilles de la mode masculine glanées sur Ebay
S'attendrait-on à trouver pareille jolie chose parmi les grimoires des Archives de Paris ?
C'est amusant : le télescopage saisissant de ces images sorties du contexte Facebook me fait prendre conscience de l'éclectisme de l'exercice. Je crois que c'est aussi cela qui me plaît, la légèreté, la spontanéité, le partage tous azimuts. Facebook et le blog, ce sont deux outils différents mais qui permettent l'un et l'autre de maintenir la curiosité en éveil.
Tout de même... mes confitures d'abricot entre le Cooper-Hewitt et les Archives de Paris, j'ai comme un vertige, là ;-)