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Ouvrages de Dames
15 novembre 2015

Nénette et Rintintin

Quand tous les jeux semblent épuisés, il faut encore aux grandes personnes des trésors d'imagination pour répondre au lancinant "J'sais pas quoi faire" lancé par des enfants butés, cherchant sans conviction à s'occuper. Arrive alors le moment où l'on ressort les restes de laines multicolores qui se transformeront en pantins plus ou moins réussis : l'art de faire quelque chose à partir de rien ! Fabriquer des Nénette et des Rintintin, voilà bien une occupation qui a traversé les générations... sans d'ailleurs qu'elles en connaissent toujours l'origine.

Nénettes et Rintintins

Les enfants de Poulbot

Tout commence en 1908, avec un Francisque Poulbot assez remonté contre les poupées proposées alors aux petites filles : le plus souvent des fabrications Made in Germany (trahison !), auxquelles il trouve un air uniformément idiot. En fin observateur des titis parisiens, il décide de s'en mêler en modelant dix-huit poupées aux caractères bien marqués, à l'image des enfants à qui il les destine. Il fait sensation en présentant cette année-là au Salon des Humoristes "ses poupées d'une invention ravissante, émouvante même, je risque le mot, avec leurs tignasses emmêlées et leur mines de papier mâché" (Gil Blas 10 mai 1908). "Avec lui, la poupée d'art entre dans un mouvement nouveau et qui est personnel à Monsieur Poulbot." (Gustave Kahn - La femme dans la caricature française).

Mais, comme Poulbot le dit lui-même, "la guerre a tout dérangé" : seuls deux de ses enfants auront le temps d'être produits en série par la Société Française de Fabrication des Bébés et Jouets, avant que le monde ne soit précipité dans la première tourmente du siècle.

Poupées PoulbotCatalogue d'étrennes des Magasins du Louvre en 1913 et poupées vendues par la maison Theriault's

Étonnamment modernes, ces bouilles-là détonnent au milieu des visages de porcelaine aux yeux écarquillés et à la bouche ouverte trônant dans les vitrines des magasins de jouets. Elles s'appellent Nénette et Rintintin mais, dans le petit monde de Poulbot, Nénette est le garçon, Rintintin est la fille : il se murmure que ce sont les noms tendres que son épouse et lui-même avaient coutume de se donner.

Seulement l'époque n'est pas propice au lancement d'une nouvelle gamme de jouets. Les deux Poulbotes en restent donc à une fabrication et une diffusion fort restreintes.

Trois mois de folie

Passent quatre années de guerre... et tout à coup, au printemps 1918, Nénette et Rintintin sont sur tous les cœurs, leur nom refleurit sur toutes les lèvres ! Ils reviennent en force, cette fois-ci sous la forme de deux minuscules fétiches de fil, parés de toutes les vertus protectrices contre les dangers de la guerre.

CPA Nénette et Rintintin

Bien malin qui saura dire exactement quelles mains ont imaginé ces petites poupées de fil, d'à peine trois centimètres de haut. La presse s'accorde cependant à les faire naître dans le monde de la couture. Pourquoi alors ne pas s'en remettre à la jolie version racontée par le Carnet de la Semaine, dans son édition du 2 juin 1918 ? L'échotier évoque une mode lancée par Geneviève, petite main chez Paquin, qui après avoir fabriqué les pantins dans un écheveau de laine, se les passa autour du cou en disant : "Voilà Nénette et Rintintin, mes fétiches contre les Gothas. Une heure après tout l'atelier avait le fétiche, une semaine après, tout Paris"

Le fait est que la mode de ces gris-gris de laine se répand comme une traînée de poudre. L'amoureuse les confectionne pour protéger son fiancé parti combattre au front, la maman les suspend aux voiles du berceau pour veiller sur le sommeil de son bébé, les plus bravaches les arborent à leur boutonnière... on ne sait jamais !

Nénette et Rintintin échappent à Francisque Poulbot, un peu à son corps défendant. Car il retrouve ses jolis petits mômes transformés en sommaires pantins de laine, Nénette devenue la fille et Rintintin le garçon. Il leur est même né un enfant qu'on appelle le petit Lardon ou encore Radadou, bientôt transformé en Roudoudou. Mais il rend bien volontiers les armes devant cette irrésistible vague envahissant la capitale. Il s'en explique, dès juin 1918, dans une chronique publiée par Le Journal et qui sera reprise dans son livre Encore des gosses et des bonhommes.

Poulbot - Encore des gosses - Histoire de Nénette et RintintinPoulbot - Encore des gosses et des bonhommes - Source Internet Archive

En ce printemps 1918, il n'est pas un journal qui n'évoque les idoles du jour. Pour les uns, ils sont "les petits soldats de la bonne chance", pour les autres la protection ultime contre les bombes des Gothas et les obus à longue portée de la grosse Bertha. Guillaume Apollinaire lui-même livre son interprétation du phénomène dans sa chronique de juillet au Mercure de France : "C'est peut-être la première fois que, depuis le fil d'Ariane, l'homme met sa confiance dans quelques brins de laine, de fil ou de soie. (...) Nénette et Rintintin sont les premiers dieux nés au XXème siècle".

Nénette et Rintintin - Presse 1918Petit florilège de la presse en 1918 : Les Annales Politiques et Littéraires du 2 juin
la couverture de La Baïonnette du 4 juillet - Le Figaro du 21 mai

Nénette et Rintintin - Presse 1918 2Fantasio du 1er juillet - Le Petit Parisien du 27 mai - Le Cri de Paris du 7 juillet
source Gallica

Enfin, la capitale est en émoi... Rapidement le commerce s'empare des deux pantins, même s'il se dit qu'acquis à prix d'argent, Nénette et Rintintin perdent leur pouvoir de protection. On fabrique les talismans de laine chez Madame Zizette, modiste, ainsi que chez ses consœurs : "Les Rintintin qui sortent de cette pépinière ont une grosse tête avec des yeux naïfs en perles blanches ou noires. La jeune Nénette porte dans les cheveux un magnifique nœud de ruban assorti à la couleur de son corps." (La Baïonnette - 4 juillet 1918). Dès mai 1918, Le Musée et l'Encyclopédie de la Guerre recense pour les collectionneurs les objets à surveiller. Nous savons grâce à cette liste qu'on fabrique des breloques à 65 et 95 centimes, des médaillons doubles en verre renfermant les deux fétiches de soie, des bijoux en métal de prix et toutes sortes de bibelots : statuettes, jetons, objets peints ou brodés...

Et les cartes postales, bien sûr ! Il existe un nombre impressionnant de séries mettant en scène les petits fétiches.

Nénette et Rintintin les protecteurs

Les chansonniers ne sont pas en reste, habitués qu’ils sont à se saisir de l’air du temps. On met Nénette et Rintintin en vers, en ritournelles, les revues fleurissent à l'affiche des théâtres, aux Bouffes-Parisiens, aux Folies Bergères et au café-concert de la Gaîté-Rochechouart.

Nénette etRintintin - ChansonsBulletin de la chambre syndicale des pharmaciens de la Seine de 1918
Les Annales Politiques et Littéraires du 23 juin 1918
source Gallica

On trouve même des gens sérieux pour les analyser, le temps de causeries présentées comme des conférences, ou une société savante qui publiera à son bulletin de 1919 une étude de plus de vingt pages sur le sujet.

Le soufflé retombe

Mais aussi rapidement qu'a surgi la faveur, enfle le vent de la critique. Les esprits forts voient les petits talismans comme "les ultimes gris-gris surgis des bas-fonds de la superstition" (Journal des réfugiés du Nord du 29 mai) ou titrent "Nénette et Rintintin porte-malheur" en constatant perfidement que depuis qu'ils ont envahi Paris, toutes les catastrophes semblent fondre sur la Capitale (Les Annales Africaines du 15 juillet).

CPA Nénette Rintintin famille

Il se trouve évidemment des moralistes pour mener une attaque en règle contre la fabrication des pantins de laine, allant jusqu'à y voir une organisation du gaspillage portant atteinte aux intérêts de la Nation. "Dans l'été 1918 la laine devenant de plus en plus chère, ce fut en laine que des fabricants ingénieux composèrent les ridicules petites amulettes contre les bombardements aériens, que les Parisiens appelèrent "Nénette et Rintintin". Bref, dès que la guerre rendait une marchandise rare et chère, et que par conséquent l'intérêt individuel et national en demandait impérieusement l'économie, la mode en faisait au contraire instinctivement une élégance de luxe, au mépris de tout intérêt et même de tout patriotisme, mais au grand bénéfice d'industriels peu scrupuleux." (La Revue Philosophique)

La presse catholique est la plus virulente à combattre "Les poupées dangereuses", ainsi que les présente La Croix. Henry Reverdy y fustige sans guère de retenue Nénette et Rintintin, subitement devenus le symbole "de la superstition et de l'ignorance qui habitent les âmes modernes".

Nénette et Rintintin La CroixLa Croix du 26 juin 1918
source Gallica

Après trois mois de ce vent de folie, le soufflé retombe aussi vite qu’il est monté et la rentrée de septembre voit les petites poupées sombrer dans l’indifférence. Le plus clairvoyant sur le sujet est peut-être Henry Jagot qui, dès le mois de mai, prédisait dans Le Parisien : "La vogue des deux fétiches est devenue si grande qu'on en peut prévoir la fin. Les superstitions parisiennes n'ont qu'un temps."

Et puis l’automne de cette année-là, c’est surtout celui de l’armistice. La France mettra bien du temps à reprendre pied dans une vie pacifiée mais l’armistice, c’est la promesse de revoir ceux des soldats qui ont gardé la vie, la fin des bombardiers dans un ciel menaçant et des canons à longue portée encerclant la capitale, la fin des sirènes et des descentes aux abris à toute heure du jour et de la nuit.

A quoi bon des fétiches, puisque le péril semble bel et bien écarté ? "Le danger disparu, l'esprit critique, selon la culture de chacun, reprenait ses droits et, sans les renverser, reléguait cependant les petits dieux dans le capharnaüm intime de la pensée" (Les Annales Politiques et Littéraires - 15 octobre 1927)

Ce qui en reste

De ce court emballement vite balayé par d'autres modes, il restera cependant des traces durables : une vedette de cinéma et deux petits pantins ressurgissant régulièrement dans la presse enfantine, y compris bien loin de leur terre natale.

• 26 films et une série télé

A la toute fin de la guerre, le caporal américain Lee Duncan recueille deux chiens d'une portée de bergers allemands découverte dans les décombres d'un chenil, près de Saint-Mihiel où a combattu son unité. Il les baptise Nénette et Rintintin, pour évoquer les petits pantins de laine que les enfants lorrains offrent aux soldats alliés en guise de porte-bonheur. Nénette meurt pendant la traversée de retour mais Rintintin, arrivé sain et sauf en terre américaine, fait vite preuve de capacités exceptionnelles qui le conduiront tout droit vers les plateaux de cinéma.

Lee Duncan et Rintintin

Il jouera les stars jusqu'en 1932, avant de revenir en France pour être enterré au cimetière animalier d'Asnières-sur-Seine. Mais son personnage occupera l'écran bien plus longtemps, incarné successivement par des acteurs canins donc certains seront ses descendants.

Rintintin & Rusty

La popularité de Rintintin lui ouvrira les portes des souvenirs de Georges Perec, au n°197 : "Je me souviens des films avec le chien Rin-Tin-Tin, et aussi de ceux avec Shirley Temple, et aussi des poésies de Minou Drouet"

les petites mains de La Semaine de Suzette

Dès octobre 1918, Tante Jacqueline propose à ses nièces de réaliser "un abat-jour artistique en timbres-poste". Les petites lectrices sont invitées à découper la silhouette de trèfles à quatre feuilles qu'elles combleront par des timbres-poste piquetés puis à mettre Nénette, Rintintin et Radadou en vedette de leur ouvrage dans trois grands médaillons de papier calque. Je vous fournis toutes les explications pour réaliser cet abat-jour porte-bonheur du meilleur goût, vous n'aurez pas d'excuse pour rater cette occasion (un abat-jour artistique, quoi !)

Nénette et Rintintin 1918-10-17

Puis nos fétiches sont à nouveau mis à l'honneur par La Semaine de Suzette, dix ans plus tard. L'heure du modernisme a sonné, l'usage de la voiture se répand, alors on propose cette fois-ci aux petites Suzette de réaliser des fétiches pour l'auto, dont une superbe Nénette. On l'accompagnera d'un Tonkinois fait de cacahuètes et de bouchons ou d'un Pierrot bourré de son...

Nénette et Rintintin 18-02-1916

les petites mains américaines

Cependant la fabrication des poupées de laine n'est pas restée une occupation manuelle seulement destinée aux enfants d'ici. Faut-il voir dans les bricolages américains l'inspiration de nos fétiches de 1918 ? Ce n'est pas impossible car parmi les cartes postales immortalisant les petites idoles, des séries entières ont été conçues pour les soldats anglophones afin qu'ils les envoient à leur famille.

Nénette et Rintintin - CPA franco-américaines

Toujours est-il qu'en 1953, un livre d'occupations manuelles pour les petits leur fournit la marche à suivre pour réaliser des poupées de laine, répliques exactes de nos amulettes.

Nénette et Rntintin - Make-it book

Un souffle de fil pour donner naissance à deux minuscules poupées, comme un pied de nez à tous les dangers : Nénette et Rintintin, c'est l'histoire d'un incroyable engouement qui a gagné Paris et la France entière à la vitesse de l'éclair. Internet n'existait pas : on dirait aujourd'hui que le buzz a fonctionné, tellement bien qu'il a traversé le siècle pour arriver jusqu'à nous.

Et vous, avez-vous fabriqué des Nénette et des Rintintin ? En faites-vous faire aux petits qui vous tirent par la manche pour mendier de l'occupation ? Si vous avez de la documentation ancienne ou plus récente sur le sujet, n'hésitez pas à me la faire passer, je serai ravie de la partager ici.

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Commentaires
A
Je viens de confectionner une petite poupée de fil, et juste après je découvre cette part d'histoire Parisienne avec Nénette et Rintintin, fort bien narrée et documentée, merci pour cet article de qualitée👏<br /> <br /> Je vous aurais bien envoyé la photo de ma poupée ...😊
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N
Nénette et Rintintin... Pour moi, Rintintin, c'était un personnage de série américaine, autour des tuniques bleues. Et Nénette, c'était le surnom de ma lapine. Jusqu'à ce qu'aujourd'hui j'apprenne que le maire d'Asnières/Seine offre une concession pour Diesel, la chienne du Raid tuée dans l'assaut de Saint-Denis le 18 novembre. Dans l'article, je découvre qu'un chien, Rintintin (1918-1932), y est enterré, avec d'autres chiens-soldats. Il y a un lien, je clique et voilà que je me souviens ! Oui, ces poupées, ma mère nous en a faites à ma soeur et moi. C'était la fin des années 70, j'avais dans les 4-5 ans et c'est pourquoi elles étaient sorties de ma mémoire. Voilà, surement, d'où j'ai sorti ce surnom pour ma lapine. La fin de l'histoire ? Je suis en train d'en faire pour décorer ma table de Noël...
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C
Ton reportage (toujours aussi documenté) a fait remonté en moi des vieux souvenirs du centre aéré des années 60!! Ces petites choses exerçaient nos mimines aux travaux manuels et j'adorais déjà ça. Merci!
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T
passionnant!!!! bravo pour tout ce travail de recherches, je n'en avais jamais entendu parler avant mais je crois que je vais en faire faire à mes enfants!!! Pour la peine, je m('abonne à ta newsletter<br /> <br /> belle journée!!!
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L
merci pour ces informations, je ne connaissais pas cette histoire, mais j'ai fabriqué moi aussi ce petits pantins de laine quand j'étais enfant. Bonne journée malgré les tristes évènements.
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C
C'est vraiment un plaisir de suivre votre blog. Vous avez beaucoup de talent pour faire revivre notre histoire. J'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire car je ne connaissais pas du tout l'histoire de Nénette et Rintintin. Encore merci et à bientôt. Christine
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M
Il y a de ces coïncidences. Durant les dernières vacances j'avais ma petite fille avec moi, et devinez ce que nous avons fait? Pleins de petites poupées de laine , en fait une famille et ses amis et ennemis, avec laquelle elle a inventé des histoires pendant toute la semaine.<br /> <br /> Mais j'étais loin d'imaginer que nos petites poupées avaient une telle histoire, c'est fantastique.<br /> <br /> Martine
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M
Magnifique réportage merci bonne soirée Marie-Claire
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L
Très intéressant de nous rappeler les détails de cette histoire. Je ne me souvenais plus que des petits sujets en laine ... que je vais confectionner à nouveau avec mon arrière petite fille.<br /> <br /> Merci
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S
jamais entendu parler de nénette et Rintintin, je me coucherai moins bête ce soir.<br /> <br /> je connaissais le chien Rintintin c'est tout, et en commençant de lire ton article j'étais loin d'imaginer qu'il y avait un lien entre ce chien célèbre et les petites poupées de laine.<br /> <br /> merci pour cet article instructif, tout ça en partant d'un bout de fil!! c'est fou ce qu'on peut apprendre.<br /> <br /> bonne semaine.
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M
Bonjour Sylvaine, j'ai fait des Nénettes et des Rintintins chez les soeurs, et on vendait ces petites poupées à la kermesse, et à l'école primaire aussi en ...on va dire 1957/58...c'était amusant à faire, j'ai essayé avec un atelier enfant de leur en faire faire...ils n'ont pas aimé dutout, j'avais l'impression d'être un dinosaure pour eux..., mais j'aime toujours ces petites poupées, et puis cela me rappelle une autre époque ta documentation est complète, on faisait dans le même genre des petites poupées pour couvrir les oeufs à la coque. Si cela t'intéresse de faire un sujet Sylvaine, tu me le dis et je t'envoie la documentation.<br /> <br /> Bonne journée Bises Martine.
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M
Je mets aussi un lien sur le blog de Marlie : c'est trop génial ! Bonne semaine Sylvaine.
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C
Quelle belle idée à ressortir ! Bravo pour toutes vos recherches !<br /> <br /> Et ça fait remonter des souvenirs ,quand j'étais petite, j'ai souvent entendu parler de "rinrin à patte jaune", déformation ?<br /> <br /> J'ai bien envie d'en faire des porte-clés pour le Téléthon... et si c'était de vrais petits porte-bonheur ! <br /> <br /> Amitiés
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G
Bonsoir Sylvaine<br /> <br /> Je viens de lire avec attention ton très long et très document article sur Nénette et Rintintin. J'ai fabriqué des petites poupées en laine avec ma maman. Ma maman m'a même chanté un morceau de la chanson, c'est d'ailleurs en lisant les paroles que je m'en suis souvenue. Avec mes filles nous avons fabriqués aussi. Merci de m'avoir éclairé sur leur histoire. Rintintin, je l'ai vu aussi à la télévision chez ma tante, quand nous allions la voir. Que de souvenir. Merci beaucoup pour ce merveilleux article.<br /> <br /> Bonne soirée. Bises. Bien amicalement.
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C
Merci pour ce très bel article, vous m'en avez fait découvrir des choses... Je regardais avec attention Rintintin à la télévision le jeudi, mais je ne connaissais pas son histoire. Je ne connaissais pas non plus l'histoire de Nénette et Rintintin, pourtant ma maman et ma grande-mère m'ont apprise à les faire. Je vais continuer et Vendredi j'en ferai à ma petite fille.<br /> <br /> Bonne soirée et à bientôt.. J'apprécie de vous lire
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T
Merci pour toutes ces informations.J'en ai fait quand j'étais enfant.
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M
très très bon article.... et que de souvenirs avec ces poupées....
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C
merci de m'avoir fait remémoré mon enfance en ce Dimanche si triste !!!!! nous faisions ces poupées de laine avec ma grand-mère....au sortir de la guerre....!!! il n'y avait pas de tablette.......biz
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P
J'ai lu cette histoire avec grand intérêt, merci de nous faire découvrir tous ces vieux documents.<br /> <br /> Amitiés
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P
Aucune documentation mais des souvenirs de ces poupées dont me parlais ma grand mère . Pour le chien je ne savais pas .... Mais au fait ma fille en avait fait d après un Marie Claire idées sans savoir tout ce passe. <br /> <br /> Amitiés. Edith
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D
Je découvre avec joie le nom et l'histoire des petites poupées de laines que je faisais avec ma grand-mère. J'aimais beaucoup également le feuilleton Rintintin , je n'aurai jamais fait le rapprochement.<br /> <br /> Merci pour ce billet fort instructif.<br /> <br /> Bonne journée.
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C
je les découvre ! point de poupée en laine dans mon enfance<br /> <br /> par contre je me souviens des épisodes de Rintintin et des dimanches au ciné avec ma grand mère voir les films avec Shirley Temple toute en boucles et Joselito à la voix d'or
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M
Ca me rappelle le beau gilet que ma tante Yvonne avait tricoté à ma cousine : sur la tirette de la fermeture éclair 2 petits personnages en laine y étaient accrochés et effectivement j'entends encore ma cousine me dire "c'est Nénette et Rintintin" ! merci pour cette captivante découverte, une histoire lue avec grande attention.<br /> <br /> J'ai fait quant à moi l'an passé des petits bonhommes en laine blanche ainsi pour accrocher dans le sapin, mais je ne me souviens pas avoir fait cela étant petite.
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M
Tu m'as fait revenir plusieurs années en arrière, je ne m'en souvenais même plus et pourtant quand j'étais petite, j'ai fabriqué ces petites poupées de laine :)))<br /> <br /> Merci pour cet excellent reportage déjà bien complet, je ne suis pas sûre que tu arriveras à avoir d'autres infos !!!<br /> <br /> Chantal ou Mamilou
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E
Bonjour Sylvaine<br /> <br /> C'est toujours un grand plaisir de vous lire ! Quelle belle promesse de savoirs quand on ouvre le mail !<br /> <br /> Merci infiniment pour ce partage<br /> <br /> je ne me rappelle pas de leur nom mais j'ai fabriqué gamine de poupées comme Nenette et Rintintin. le chien Rintintin fait partie de ma jeunesse<br /> <br /> Bon dimanche malgré les horreurs du massacre de Paris qui ont envahi nos coeurs
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M
Merci Sylviane pour cet article !<br /> <br /> Moi aussi j'en ai fabriqué au patronnage !<br /> <br /> Bon dimanche
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B
Merci pour l'histoire de Nénette er Rintintin . J'en ai fait plein petite avec ma grand-mère, ma nounou ou ma mère. J'en ai refait il y a peu pendant une expo entre deux vagues de visiteurs! Un vif succès (l'expo et les poupées de laine)!!!<br /> <br /> Merci pour toutes ces riches explications.
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N
Bravo et merci pour cet article.<br /> <br /> Sidérée par le massacre parisien de vendredi, cette histoire du passé agit comme si on me prenait dans les bras pour me consoler.<br /> <br /> Merci et bravo pour votre blog.<br /> <br /> Nicole
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G
Merci, pour cet excellent reportage.<br /> <br /> Comme beaucoup, le chien Rintintin à bercer mon enfance, mais je n'en connaissais pas l'histoire.<br /> <br /> Vos articles sont passionnant, bon dimanche.
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T
j'avais oublié ces petites poupées. ...pourtant j'en ai fait quelques unes....<br /> <br /> par contre je n'en connaissais pas l'origine....<br /> <br /> merci pour ce très bel article....
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R
Quel plaisir renouvelé à la lecture de chacun de vos articles. Un grand merci pour tout ce que vous partagez avec nous. Je ne connaissais pas l'histoire des 2 chiens mais je connais le Rintintin (même s'ils étaient sans doute plusieurs) du feuilleton télévisé que je regardais quand j'étais enfant.<br /> <br /> Des petites poupées de laine je ne connaissais pas l'histoire mais j'en ai fabriqué enfant. Maman a du m'apprendre mais je me souviens surtout en avoir fait au patronage où j'allais le jeudi. Je crois que je vais ressortir mes pelotes et en fabriquer quelques unes...<br /> <br /> Et puis l'expression bien sûr ! Parmi les agendas de maman j'ai retrouvé celui de l'année de son mariage et à la page du grand jour elle avait écrit :"Nénette et Rintintin se marient"....!<br /> <br /> Bon dimanche et encore merci.
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D
Merci Sylvaine pour ton article complet et passionnant .
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A
Et bien encore aujourd'hui,grâce à ton talent de conteuse,je viens d'apprendre l'existence de Nenette et Rintintin.Merci ,quand je pense que beaucoup préfère Instagram et que toi tu prends le temps de nous raconter ces merveilleuses histoire de vie,je te dis chapeau bas.Moi aussi je ne connaissais que Rintintin le chien,qui a bercé toute mon enfance et que je ne loupais aucun des épisodes.je vais essayer des faire Nenette et Ribtintin pour mes petits enfants et leurs raconter leur histoire.MERCI.bisous Annie
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S
Whaou super article ! J'ai appris plein de choses. J'ai réalisé cette petite poupée de laine il y a bien longtemps sans savoir tout cela et surtout son nom. Merci pour toutes ces recherches.
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S
Encore une belle publication !<br /> <br /> La première image de ces poupées me les a remises en mémoire, mais je ne me souviens pas les avoir fabriquées, peut-être avec ma grand-mère ?<br /> <br /> Quant à Rintintin (et Rusty !), nous ne voulions pas le manquer et allions chez des voisins suivre ses aventures ; nous n'avions pas de télévision chez nous...<br /> <br /> Merci beaucoup pour cette très intéressante documentation qui fait remonter les souvenirs.<br /> <br /> Je vais moi aussi diffuser ce lien auprès des amies de notre Association.<br /> <br /> Bon dimanche Sylvaine.<br /> <br /> Sylvie L.
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V
je ne connaissais pas l'histoire de Nénette et Rintintien. Comme d'habitude, tu nous as fait un joli résumé de tout cela<br /> <br /> violine
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I
Passionnant et quel travail de recherches! Merci en plus je ne savais pas d'où venait cette expression de "nénette et Rintintin" que j'ai entendue utiliser par maman!<br /> <br /> Bon dimanche
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T
merci également ,c'est toujours passionnant de vous lire , je ne connaissais pas non plus l'origine de rintintin <br /> <br /> je n'en ai jamais fait , mais j'essaierai avec mes petites filles , je vais regarder dans mes vielles revues <br /> <br /> aujourd'hui , on fait des bijoux ( vu dans des salons ) avec une petite poupée un peu comme cela , peut-être est-ce la suite de leur vie ? <br /> <br /> amitié <br /> <br /> thara
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M
Merci pour cet article si riche et complet.<br /> <br /> Ma maman en a fabriqué petite fille pendant la guerre et m'avait appris à en faire. J'ai dû en fabriquer des quantités!
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A
Comme beaucoup d'entre nous moi aussi j'ai fait ces petites poupées , sans connaitre toute l'histoire . Quant à Rintintin , bien sur je me souviens des films <br /> <br /> ton reportage est sensationnel<br /> <br /> bonne journée
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M
beaux souvenirs de notre enfance où l'on savait occuper ses mains avec des petits riens.<br /> <br /> Amitiés
Répondre
C
Merci de ce magnifique reportage en ces jours si tristes il est temps de refrabriquer des nénettes et Rintintin!<br /> <br /> j'en ai fait avec ma maman dans mon enfance, j'adorais mais je ne connaissais pas leur histoire et encore moins l' histoire du chien Rintintin dont je lisais les exploits...où regardais les petits films au patronage de la paroisse!<br /> <br /> merci encore!<br /> <br /> claire
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C
Je connais très bien cette histoire. Les deux bergers allemands ont été trouvés à Flirey en Meurthe et Moselle. C'est le village natal de mon père et c'est là que j'ai grandi. Petite, c'est ma grand-mère qui m'a appris à confectionner ces petites poupées.
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A
Merci pour cette rétrospective très intéressante.... J'en ai fait bien sûr quand j'étais petite avec ma grand-mère, mais je ne connaissais pas tout l'historique. Et puis il y a quelques années mes élèves de grande section en ont réalisé pour le marché de noël du village... Je dois en avoir quelques photos peut-être si je recherche... <br /> <br /> Belle fin de journée
Répondre
P
Enfant, j'ai confectionné de ces poupées, mais comme cela était enfoui ! J'ai regardé Rusty et Rintintin le jeudi, mais ne connaissais pas le rapport entre le nom du chien et les poupées de laine... Voilà qui nous donnerait presque un peu de nostalgie !
Répondre
D
Moi, j'étais une petite fille allemande et j'en faisais aussi sans rien savoir ni de leurs noms, ni de leur histoire.<br /> <br /> Merci pour ce partage.<br /> <br /> Dorothée
Répondre
O
Bravo pour cet article exhaustif et tellement intéressant , remis dans l'histoire.<br /> <br /> Et oui, j'en ai fait des pantins de laine... Et fait faire aux enfants quand ils étaient petits. Et oui, vu aussi les Rintintin en noir et blanc sur la TV des grand-parents... Nous n'avions pas la télé chez les parents! Bon dimanche
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C
Un peu de légèreté dans cette atmosphère étouffante et angoissante. Merci pour cet article très documenté.
Répondre
H
Comme toujours , c'est merveilleusement bien raconté et documenté !!! Merci pour ce rayon de soleil en cette journée sans brocante ! Les puces des couturières auxquelles je devais participer ont été annulées , à ma grande déception ...
Répondre
M
Merci beaucoup pour ce sujet très intéressant. J'en ai fabriqué petite avec ma grand-mère (je suis née en 1952). J'ai découvert leur origine en visitant l'exposition sur la guerre 14/18 montée par le musée du jouet ancien de Wambrechies et qui se tenait au Colisée (Parc Vauban à Lille) en décembre 2014. Pas encore fait avec ma petite fille trop petite.
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