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Ouvrages de Dames
17 décembre 2017

Qui es-tu Ernestine ? {5}

A ce point de l’enquête, nous avons accumulé à propos d'Ernestine et de sa famille une masse d’informations issues de sources différentes : l’état civil, les recensements de la Côte-d’Or, ceux de l’Aube, Gallica… Il devient indispensable d’ordonner tous ces éléments pour y voir plus clair dans la chronologie et situer notre brodeuse dans son environnement familial.

J’aime bien recenser tout ce que j'ai collecté sous forme de tableau. Je peux ainsi suivre les trajectoires individuelles, déceler les éléments communs entre les personnes et aussi  mettre en évidence les points faibles sur lesquels je dois concentrer mes efforts.

Tableau synthèseExaminez bien le tableau... Aviez-vous trouvé tous ces éléments en faisant vos devoirs ?

C'est vrai encore dans le cas présent où rapprocher les lignes de vie d'Augustine et d'Ernestine est particulièrement éclairant sur leur double trajectoire d'institutrices.

L'enfance d'Ernestine

Ernestine naît à Bouix  le 7 août 1873. Son père, Jean Baptiste DEVIRAT, a vingt-huit ans et est vigneron dans ce pays du Châtillonnais connu pour sa production de Crémant. Sa mère, Louise DÉON, a dix-neuf ans et n'exerce pas de "profession particulière".

Ses parents se sont mariés deux ans avant sa naissance, le 19 juin 1871, à Bouix où la famille de Louise est implantée depuis plusieurs générations. Jean Baptiste vient du village tout voisin de Pothières où il est né et où ses parents vivent toujours. Avant Ernestine, ils ont eu un premier enfant, Charles, né le 21 mars 1872.

Le bébé Ernestine vit encore au foyer de ses parents en 1876. Mais en 1881, alors qu’elle a huit ans, elle a déjà été confiée à sa tante maternelle, Augustine DEON ; elle est recensée avec elle à Mussy-sur-Seine, commune de l'Aube distante de Bouix d'à peine quatorze kilomètres. Il est probable qu’en la remettant à Augustine qui est institutrice, ses parents ont saisi une occasion de lui assurer une meilleure scolarité en contrepartie d'un éloignement modéré.

La tante, Augustine

Augustine est la sœur de Louise et son aînée de deux ans ; elle est née en 1851. Elle a vingt-deux ans lorsque naît la petite Ernestine qu'elle prendra sous son aile quelques années plus tard .

Au recensement de 1876, elle est sous-maîtresse de pension à Sainte-Savine. Il s'agit probablement de son premier poste et d'une école congréganiste. En effet, à l’adresse où elle demeure, 2 rue de l'Eglise, sont recensés le curé, une domestique, une maîtresse de pension avec sa mère, deux sous-maîtresses, dont Augustine, et treize fillettes de cinq à quatorze ans.

Ecole de Mussy

Puis de 1878 à 1881, l'annuaire administratif de l’Aube la place à Avirey-Lingey, désormais comme institutrice communale. Elle prend ensuite un poste à l'école de Mussy-sur-Seine où elle finira sa carrière comme directrice. De 1895 à 1902, c’est Ernestine qui sera son institutrice adjointe.

Elle prend sa retraite vers 1907-1908 et se retire à Bouix.

La carrière d'Ernestine

Après avoir suivi sa scolarité à Mussy-sur-Seine dans le giron de sa tante, Ernestine passe probablement par l'école normale de l'Aube, entre 1891 et 1894. Elle débute sa carrière comme institutrice adjointe d'Augustine, toujours dans cette école de Mussy où elle a passé son enfance.

Elle prend ensuite son autonomie avec un poste à l'école de Celles-sur-Ource vers 1902-1903 et y reste au moins jusqu'en 1911. Après la guerre, au recensement de 1921, on la retrouve institutrice à Piney, école dont elle deviendra directrice et où elle exercera jusqu'à sa retraite, début 1929.

Ecole de Piney

Le frère, Charles

Il est de dix-huit mois l'aîné d'Ernestine. Il est longtemps recensé à Bouix dans la maison familiale, au moins jusqu’en 1921, année à partir de laquelle on perd sa trace. Le recensement de 1906 lui attribue le métier de professeur, les autres le disent « sans profession ».

Les liens familiaux

Ernestine a été confiée à sa tante mais n'a visiblement pas coupé les liens avec ses parents. Son père décède en 1899, laissant Louise veuve à quarante-cinq ans. On la retrouve vivant chez Ernestine dans l'Aube, d'abord à Celle-sur-Ource en 1911 puis à l'école de Piney jusqu'à la retraite de sa fille en 1929.

Elles reviennent ensuite toutes deux à Bouix, rue de la Poterne, où Louise s’éteint en 1931. Après le décès de sa mère, c'est avec Augustine qu'Ernestine partagera sa vie.

Les points à creuser

Le parcours de Charles : nous savons peu de choses sur lui et nous le perdons de vue en 1921 alors qu’il vit toujours chez ses parents. Or les gars font généralement leur service militaire, ce qui nous offre une source supplémentaire dont nous ne disposons pas pour les filles. Nous verrons ça la prochaine fois : la vie de son unique frère a probablement compté pour Ernestine.

Les carrières d'Augustine et d'Ernestine : puisque la famille est costalorienne, je me rendrai également à la salle de lecture des archives départementales à Dijon, pour consulter ce qui n’est pas en ligne, les recensements tardifs, les successions et les notaires entre autres. Je confirmerai ainsi qu’Ernestine n’a pas fait ses études à l’école normale de Dijon. Mais pour suivre les trajectoires de nos deux institutrices, il faudra plus probablement en passer par les archives départementales de l’Aube.

Boutet de MonvelIllustration Louis Maurice Boutet de Monvel - Source : Gallica

J’aimerais aussi en savoir davantage sur l’émergence du métier d’institutrice publique dans la dernière partie du XIXème siècle, notamment avec les lois Ferry consacrant l’école obligatoire, laïque et gratuite. Cela me permettra de comprendre comment Augustine est passée de sous-maîtresse de pension religieuse à institutrice en école publique et aussi de connaître le contexte du début de carrière d’Ernestine.

Bref il y a encore du pain sur la planche ! Pour la suite de notre aventure, je vous promets même des voyages par-delà les océans :-)

A bientôt Ernestine, bonjour calendrier de l’Après

Nous allons abandonner notre perleuse pour quelque temps, au profit d'un nouveau calendrier de l’Après. Les jours vont commercer à allonger mais il restera à affronter les longues semaines qui nous séparent du printemps. Alors pour cette édition 2018, je vous proposerai de broder ensemble un ouvrage ancien au point de croix, gai et coloré, dont le raffinement guilleret m'a tapé dans l'oeil. Mais chut... il se dévoilera étape par étape et je ne vous en dis pas plus pour conserver la surprise :-)

Calendirer de l'après

Je vous en reparlerai le 31 décembre prochain. Cependant si vous voulez vous préparer pour débuter avec moi le 1er janvier, vous pouvez dès à présent farfouiller dans vos stocks à la recherche de la toile idéale : la broderie tient dans un carré de 164 points de côté, à quoi il faut bien sûr ajouter les habituelles marges. Le support d'origine est très fin mais si j'ai un conseil à vous donner, c'est celui-ci : choisissez une toile que vous aimez et sur laquelle vous aurez plaisir à broder sans vous prendre la tête :-)

Et pour les fils ? C'est justement un tel tourbillon de couleurs que rien ne peut jurer. Je vous indiquerai les tons que j'ai choisis parmi mon stock... et vous ferez avec ceux que vous détenez dans le vôtre. Fixons-nous le petit challenge de broder cet ouvrage avec ce que nous avons sous la main !

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Commentaires
C
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour tous les articles que tu postes. Ils sont toujours très intéressants et si bien contés !<br /> <br /> Tu écris dans l'article concernant Ernestine vouloir te pencher sur le métier d'institutrice fin XIXe siècle. L'as-tu fait ?<br /> <br /> Encore Merci.
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*
très intéressante cette enquête. :-)
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M
C'est avec beaucoup de retard que je vous remercie pour cette intéressante enquête qui m'a passionnée et rendu service : je ne voyais pas l'utilité de Gallica pour les recherches généalogiques et votre tableau de synthèse arrive à point nommé. Il m'a permis de peaufiner celui que j'avais commencé à construire. Je ne rédige pas souvent de commentaires (quand je me réveille, il me semble que je n'ai rien d'intéressant à ajouter) mais je suis votre blog avec beaucoup d'intérêt. Merci encore. Je vous souhaite une année radieuse et créative.
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C
coucou , je ne reçois pas de notification de ton blog , je suis pourtant inscrite , j'aurai des difficultés à suivre si je ne reçois rien ? je me laisserai pourtant bien tenter<br /> <br /> bisous
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S
je suis les aventures d'Ernestine avec toujours autant de passion... dans les épisodes précédents où j'ai laissé des messages, j'ai relaté combien des élèves de sixième semblaient pressés que je leur présente la généalogie. C'est chose faite, ce fut un moment d'échange passionnant, où ceux qui venaient d'ailleurs pouvaient comparer les modes de vie et de fonctionnement de ces ailleurs avec les nôtres... si passionnant qu'ils ont demandé à continuer et à aller aux archives départementales... <br /> <br /> j'attends la suite des aventures d'Ernestine avec impatience...<br /> <br /> bises et joyeuses fêtes<br /> <br /> senami
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F
bravo pour cette recherche fouillée!<br /> <br /> Je m'en vais préparer ma toile pour le petit marquoir...chouette!!!Merci!
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M
Oh oh ! superbe enquête et belle leçon de recherche ! Merci Sylvaine et à bientôt pour de nouvelles aventures ! Bonnes fêtes ! Amitiés lédoniennes
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G
Bonjour Sylvaine<br /> <br /> C'est un vrai travail de fourmi, qui nous permet de retracer l'histoire d'Ernestine. On y passe des heures, c'est mieux qu'un roman policier. Cela nous permet aussi, de voir quelle était sa vie à cette époque, son parcours professionnel. Merci pour toutes ces recherches et pour le partage. La façon dont tu procèdes pour retrouver la trace perdue. Nous allons laisser Ernestine de côté et découvrir petit à petit ce beau marquoir que tu nous proposes. Merci beaucoup. <br /> <br /> Bonne fin d'après midi plus douce. Bisous.
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N
Merci de cette histoire...
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T
Quel fabuleux et incroyable travail d'enquêteur pour nous raconter Ernestine, c'est magnifique !!! Un immense Bravo à vous !!!
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*
j'ai à peine le temps de dire que je ne ferai PLUS de sal, que je tombe sur celui-ci et que... je sais déjà que je vais le faire. ;-)
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C
Merci pour ce beau feuilleton.A bientôt pour l'ouvrage mystère.
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N
toujours aussi passionnant , je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année
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V
It is delightful to follow through the investigations you are doing. Your efforts and hard work are absolutely fabulous. Thank you so much for keeping us in suspense until your next post. Hopefully, you are coming to America to research the French connections. Much success and congratulations. Bravo.
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E
Quel feuilleton passionnant !!!<br /> <br /> Par delà les océans? j'ai hâte de lire la suite...
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M
Encore et toujours la joie de te lire et le bonheur que tu nous fais avec cet ouvrage mystère... je serai là le 31 décembre !!!<br /> <br /> MERCI et toujours
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M
Au revoir Ernestine et bienvenue au futur ouvrage que nous avons toutes hâte de découvrir et de broder j’espere. Une nouvelle fois merci.
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C
je me régale.....c'est un enchantement ...............merci...<br /> <br /> corinne74
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P
Hâte de lire la suite et de découvrir la broderie ancienne ! Merci et bonne continuation.
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M
CC... Un article très intéressant... Hâte de découvrir la suite de la vie d'Ernestine !!!<br /> <br /> Bon dimanche, bisous
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D
Merci Sylvaine de nous passionner avec ton enquête généalogique ,d'autant que je lis en ce moment un roman :la suture de Sophie Daull qui elle aussi ,munie de faibles indices,mène son enquête pour reconstituer la vie de sa mère.<br /> <br /> J'aimerais beaucoup commencer 2018 en brodant l'ouvrage que tu proposes mais je ne reçois jamais ce que tu envoies bien que je sois inscrite à ton blog depuis de nombreuses années.Bon dimanche bien au chaud.
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M
merci pour toutes ces infos très intéressantes<br /> <br /> bon dimanche
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M
Originaire de l’Aube et brodeuse Ernestine me touche d’autant plus que ma grand-mère paternelle Élise Lucas née Miller a été directrice d’ecole Dans les années 1900 à Troyes !!!<br /> <br /> Ravie de vous suivre !
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N
Quel plaisir de vous lire!!!<br /> <br /> Quelle beau conte de fin d'année ! la broderie ouvre plein de portes secretes a qui sait les ouvrir<br /> <br /> Merci beaucoup P/tous vous renseignements précieux qui nous procure beaucoup de plaisir et qui nous encourage a ouvrir certaines portes<br /> <br /> MERCI encore<br /> <br /> Nursy qui se laissera sans doute tenter p/le nouveau projet
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M
très intéressant... j'attends déjà la suite...<br /> <br /> finalement c'est toujours aussi passionnant la généalogie...<br /> <br /> bon dimanche et belle semaine...
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V
je vais relire à fond la petite histoire d'Ernestine car j'avoue qu'en ce moment je survole un peu les articles.<br /> <br /> Jolie proposition de Sal mais je pense que je le suivrai de loin car trop (encore trop) de projets à faire l'an prochain et j'ai aussi la grille du Marquoir d'Angeline à prévoir<br /> <br /> bizz<br /> <br /> violine
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A
Chaque dimanche matin je me précipite sur ma messagerie pour suivre cette série passionnante qu'est la vie d'ernestine ! Vous savez nous tenir en haleine merci Sylvaine. Quant à l'ouvrage que vous nous proposez, comme la plupart de vos lectrices je me tiendrai prête. Bonnes fêtes.
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M
Je me passionne pour cette vie d'autrefois si délicieusement contée .....Merci à vous et douces fêtes de fin d'année
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M
Je suis avec grand plaisir la vie d'Ernestine et c'est vraiment passionnant !<br /> <br /> Je suis allée au Québec, et j'ai visité le village d'antan, et il y avait une école comme autrefois et une dame jouait l'institutrice et elle nous a appris qu'à cette époque, comme celle d'Ernestine, les maîtresses d'école devaenit être célibataires et ne devait pas être vue seules avec un homme qui n'était pas de leur famille.<br /> <br /> Vivement le prochain épisode.<br /> <br /> Quant à l'ouvrage à broder en 2018, j'aimerai essayer, mais je n'ai jamais brodé à point compté et je ne sais pas comment l'on fait.<br /> <br /> Bon dimanche !
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E
Je suis avec attention la suite de la vie d'Ernestine et de sa famille . J'ai hâte de découvrir ton défi pour le début de 2018 et en attendant je te souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année .
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N
Toujours aussi passionnante, l'histoire d'Ernestine... je constate que souvent les "maîtresses" n'avaient pas de vie privée (pas le droit ??), pourtant, ce ne devait pas être le cas pour les "maîtres", puisque le père de Marcel Pagnol était instituteur, lui...<br /> <br /> Je te souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année, bises et encore merci pour tout ce que tu nous dévoiles.
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C
http://aufilrouge.canalblog.com/archives/2014/06/18/30076871.html
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M
Merci de nous faire partager la vie de cette "anonyme " brodeuse. J'attends avec impatience le début de l'aventure broderie que vous nous proposez pour 2018. Belles fêtes de fin d'année !
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P
Je reviens ajouter mon grain de sel car mes yeux se sont attardés sur la carte postale de Piney, illustrant une paisible scène de la vie quotidienne dans ce qui semble en être la rue principale ou du moins l'une des rues principales. Il n'y aucun fil électrique, ni de téléphone. La rue n'est pas goudronnée. Aucun engin à moteur, on aperçoit une charrette à cheval au loin. Aucune signalétique urbaine, absolument aucune.<br /> <br /> Juste devant chez moi, au fil de ces dernières années, on a installé l'un après l'autre un dos d'âne, un rétrécisseur de chaussée, un container de récupération, un immense panneau DECAUX lumineux, 3 panneaux indicateurs, un boitier de dérivation, et je suppose que ce doit être à peu près pareil chez vous. <br /> <br /> Rien à voir avec Ernestine bien sûr, mais un arrêt sur image que je voulais partager.
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C
C est drôle j ai joué aussi au détective passé un temps après avoir chiné un abécédaire. J ai retrouvé ainsi les brins de vie de la petite Usmerie. Je vais retourner sur mon blog pour te donner le lien
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M
Son histoire si bien contée retient toute mon attention à chaque nouvel épisode du feuilleton.
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B
Presque un conte mais l'histoire d'Ernestine est bien réelle. Merci pour ce partage de tes connaissances. J'ai hâte de voir ce que tu nous proposeras en janvier.<br /> <br /> Bon dimanche !
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C
quel beau travail réalisé, toutes ces recherches<br /> <br /> je suis d'accord avec Pascale un peu au dessus nous sommes toutes des Ernestines<br /> <br /> mais toi Sylvaine tu es unique<br /> <br /> j'ai hate de voir ce qui nous attend pour 2018<br /> <br /> bonne préparation pour la fête de Noel à toutes
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C
Quel plaisir de découvrir peu à peu la vie d'Ernestine. Toujours aussi passionnant !! Merci pour aussi pour ce nouveau projet qui nous attend en 2018. Bon dimanche
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P
Au travail appliqué d'Ernestine brodant ses petites perles, répond le patient travail de recherches de notre Sylvaine, quelque 140 ans plus tard, et le fil reliant ces deux vies c'est celui qui a brodé ce petit ouvrage qui a traversé le temps. Nous sommes toutes des Ernestine aujourd'hui, mais y aura t'il encore une Sylvaine en 2150..?.
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J
Un vrai travail de fourmi que tu as entrepris!quelle patience tu as eu!pas d'homme dans la vie d'Ernestine,elle ne s'est pas mariée,ni d'enfant?broder ensemble,pourquoi pas!au plaisir de croiser les petites croix!bon dimanche de l'Avent en attendant l'après!bisous josie
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M
Je déguste avec plaisir le feuilleton Ernestine. Je ne suis pas si vieille que ça,mais je retrouve des souvenirs et des ambiances de mon enfance, à travers les histoires de ma famille .La vie n'était pas toujours facile et demandait souvent des sacrifices.<br /> <br /> Bon Noël.
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F
Merci pour cet article. c'est un grand plaisir de suivre cette évolution de vie d'Ernestine et de ses proches.<br /> <br /> Un projet pour 2018, vais avoir assez de temps pour me laisser tenter,<br /> <br /> Bonnes Fêtes de Fin d'Année !
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