Décidément je suis dans la période où je reviens volontiers sur d'anciens billets pour les compléter à la lumière de trouvailles récentes.
La vérité, c'est que depuis le début de l'année, je consacre beaucoup (tout ?) de mon temps disponible à faire avancer le cahier. Je n'ai donc plus trop le loisir de me plonger dans ces recherches chronophages que j'adore ; ni de me perdre dans les heures d'écriture que j'aime tout autant. Ça commence à me manquer, d'ailleurs... mais le cap est fixé jusqu'à la fin de l'année, il faut le tenir, d'autant plus que c'est avec bonheur, de ce côté-là aussi.
La trouvaille dont je veux vous parler aujourd'hui n'est d'ailleurs pas la mienne mais celle de Roselyne, sur une brocante catalane. Elle vient à point nommé pour compléter ce billet de novembre 2016 où je vous avais présenté une de mes boîtes de mercerie commercialisée par la société La Soie.
Au passage, je remarque que j'y parlais bien méchamment du raccommodage auquel je vais bientôt devoir consacrer un mois de ma vie... la vengeance de la reprise :-)
Je notais que ma boîte, qui annonçait la promesse de cartes à fil A l'Aiguille, cachait quelques intruses en tout point semblables mais titrées Au Serpent.
Finalement il n'est pas sûr du tout qu'il s'agisse réellement d'intruses, si j'en crois la boîte photographiée par Roselyne au petit matin.
Où ma boîte contenait du coton mercerisé à repriser, celle-ci resserre du coton mercerisé à coudre. Il est conditionné sur des cartes qui peuvent se déployer pour prendre la forme d'une bobine à ailettes et être ainsi placées sur une machine à coudre. Je vous avais déjà parlé de ces cartes déployables, véritables "transformers" du fil, dans ce billet consacré à une de mes boîtes Vaquez-Fessart.
Et ce qui m'a particulièrement intéressée donc, c'est que cette boîte-ci revendique ouvertement le cousinage entre l'aiguille et le serpent dès l'illustration chromolithographiée sur son couvercle.
Le serpent vert, très exactement, mais il n'en reste pas moins que La Soie apparie officiellement les deux. La stratégie commerciale reste difficile à appréhender : pourquoi deux marques différentes pour un produit qui paraît unique ? Mais enfin, il y avait bien derrière ça une idée que nous découvrirons peut-être un jour. Au gré d'une nouvelle trouvaille...
Merci, Roselyne, d'avoir pensé à faire cette photo :-)