Blanc et doré
L'an passé, tellement absorbée dans la dernière étape du cahier, j'ai résolu assez tôt de faire l'impasse sur ma traditionnelle carte de vœux. Je ne voulais pas que ce qui est habituellement une bulle de légèreté dans laquelle je me protège au moment des fêtes, devienne un pensum pour cause d'échéances multiples à honorer. Je m'étais donc contentée d'imprimer un visuel qui me plaisait pour répondre à toutes les belles attentions des petites mains restées fidèles malgré ma défection.
J'aurais pourtant dû faire un effort, car voilà ce qui arrive quand on se relâche... Pas question de reprendre un pareil risque cette année :-) Mais de la légèreté, il en faut toujours et c'est ce dont j'ai de plus en plus envie dans ma vie. Alors comme je me suis bien amusée avec mes paquets cadeaux, j'ai décidé de rester sur cette lancée pour ma carte.
J'en ai plié des petits carrés : une diagonale, deux diagonales, une médiane, deux médianes, un rabat, deux rabats... L'avantage de ce genre d'occupation hypnotique, c'est qu'elle ouvre la porte à la rêverie. Cette réflexion m'a d'ailleurs donné l'occasion de jeter un coup d'œil un peu plus attentif à ma bannière de blog, qu'avec le temps je ne vois même plus. La maxime que j'y ai redécouverte a toujours tout son sens pour moi : ça fait plus de huit ans mais il n'y a rien à y changer.
Il ne me restait plus qu'à prendre ma plus fine aiguille pour semer une étoile d'or à la pointe de chaque sapin. Et que ça brille !
Je ne suis pas persuadée que tous nos vœux échangés auront réellement un impact sur le cours de nos vies mais on y croit fort. Et puis pour reprendre une expression très années soixante... ça ne mange pas de pain ;-)