Le journal du matin
Je vous ai montré la semaine dernière une couronne de reine des neiges dont j'étais bien fière... Maintenant on va passer aux choses sérieuses et voir ce que ça veut vraiment dire, découper du papier !
Myriam Dion recycle à sa manière les journaux qui tombent sous son cutter : elle les dissèque de manière quasi hypnothique, pour faire apparaître la dentelle cachée sous l'information. A la rapidité avec laquelle défile l'actualité, elle oppose l'infinie patience de ses ciselages, poétiques à force de répétition.
Tout ça fait de bien spectaculaires installations que je me régalerais de voir en vrai... si j'étais de l'autre côté de l'Atlantique>)))
Je ne saurais trop vous engager à aller visiter le site de Myriam Dion pour profiter de toutes les merveilles qu'il recèle. En attendant, je ne résiste pas à vous en montrer une petite dernière pour la route,>)))
La jeune canadienne a travaillé sur une (grande : 2,50 m x 1,50 m) photo d'un atelier désaffecté, situé dans le faubourg des Récollets, à Montréal. Datant de la fin du XIXème siècle, fermée depuis 1980, la forge Cadieux est aujourd'hui menacée de démolition par le programme de rénovation urbaine.
Mais du moins ne disparaîtra-t-elle pas avant que Myriam Dion n'en ait révélé l'âme secrète à la pointe de son X-acto !
En cherchant à en savoir un peu plus sur cet atelier, je suis arrivée aux collages de Marc Gosselin qui lui aussi a été inspiré par ce bâtiment. Je saute un peu du coq à l'âne (on appelle ça surfer sur le net, non ?) mais pas tant que ça... Oh ! vous avez vu ? Il y a du fil,>)))