La broderie habille tout
Ce code Napoléon est une fichue fumisterie (oui, depuis la semaine dernière, je n'ai pas encore décoléré sur le traitement qu'il réserve aux femmes;-) (avec son complice le code pénal) (si vous me suivez, vous savez d'ailleurs que mon ressentiment remonte à bien plus loin que ça) Bref... on respire un grand coup et on continue.
Car il a quand même inspiré les relieurs de belle manière : il faut croire qu'à quelque chose, malheur est bon.
Ce n'est pas la première fois que Gallica nous réserve des surprises textiles, mais cette fois-ci il s'agit directement de broderie et plus précisément de la précieuse broderie d'or. Un beau travail sur les paillettes, le filé et la canetille.
Cet exemplaire du code civil, appartenant à l'édition originale et seule officielle, est sorti en 1807 des presses de l'Imprimerie impériale, institution d'État chargée à l'époque de l'impression du Bulletin des lois et ancêtre de notre actuelle Imprimerie nationale. Voilà tout ce que nous savons de lui et qui laisse malheureusement dans l'ombre le plus important : quelles mains ont posé sur le velours noir tous ces ornements d'or ?
Gallica nous permet au moins de savourer ce travail de très très près. Et ce n'est pas la seule reliure brodée qu'elle nous donne à contempler...
L'euphème des François, et leur homonée